Sindiwe Ngozi

ÂGE : 23 ans
GENRE : féminin
NATIONALITÉ : Sud-Africaine

DESCRIPTION GLOBALE :
La moue moqueuse au coin des lèvres, le tic nerveux de la main qui vient tourner l’anneau dans le nez, les deux trois locks qui retombent mollement sur son visage… Sindiwe s’en fiche un peu de l’aspect qu’elle donne à voir. Elle veut du pratique, du simple, et du discret. Enfin, pour le discret, on repassera, puisqu’entre ses piercings et ses écarteurs, elle s’orne de détails quelque peu reconnaissables. Du moins aux yeux de ceux peu habitués au quartier d’Isihogotsha, où les modifications corporelles sont un symbole à la fois d’indépendance et de retour aux origines.

HISTOIRE :
Sindiwe est une jeune femme originaire d’Isihogotsha. Comme beaucoup de ses camarades, elle vivotait entre les petits boulots et les petits délits de rapine. Son enfance a été assez chaotique, et il en ressort une gosse peu éduquée, mais rusée comme un renard. Pour dire, elle n’arrive pas à lire de façon fluide et efficace, ce qui peut lui poser problème parfois. D’aucun diraient qu’elle manque d’ambition, mais c’est loin d’être le cas – même si elle n’en a pas vraiment conscience : elle prend ce trait pour de la survie et pour une volonté toute naturelle à se sortir de la misère où elle vit actuellement.
Vers ses 15 ou 16 ans, elle s’est rendu compte que vivre de méfaits n’était pas forcément la meilleure assurance pour une longue vie, et devant l’essor des duels de monstre, elle tenta sa chance. Elle savait déjà jouer, mais elle s’y mit sérieusement ; par chance, elle se révéla assez douée à ce sujet, ce qui lui permit d’accéder au monde des tournois illégaux. En raflant quelques prix et misant sur ses victoires, elle réussit à obtenir un revenu régulier, avec lequel elle survit d’un côté, et aide d’autres gosses pauvres de l’autre. Elle se sent une responsabilité vis-à-vis d’eux, notamment les plus jeunes ; s’est donc formée une petite bande, bien contre sa volonté, puisqu’elle ne se voit tout de même pas en figure maternelle. Elle tente de s’en détacher, et de garder son indépendance, mais c’est difficile, puisqu’elle continue de les aider, et de lever les yeux au ciel quand elle entend leurs histoires de vols à l’étalage. Loin d’elle l’idée de les réprimander cependant…